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James Rosenquist



" La peinture n'est pas quelquechose que l'on peut produire comme on produit des obkets a la chaîn, contrairement à ce que semblent penser certains. Ce serait plutôt comme un narcotique : il faut toujours une dose plus forte pour que les effets se fassent sentir et commencer à créer".

 

Né en 1933 à Grand Forks ( Dakota) aux Etats-Unis, James Rosenquist fait ses études à la minnéapolis Scholl of Art et à l'université du Minnésota ( 1948-1952) puis à l'art students League de New York ( 1954-1955). En 19960, il abandonne la carrière d'artiste publicitaire, de peintre d'enseignes à New York pour devenir l'un des artistes les plus engagés du Pop Art. sa première exposition personnelle a lieu en 1962. Il vit et travaille à New York et à Arekipa en Florida.


Dans ses toiles, James Rosenquist conserve " le même style, la même ampleur, la même échelle " qu'exigeait son travail de publictaire. Il investit les lieux d'exposition avec d'immenses peintures-environnements installées sur des panneaux morcelés. Il représente des " fragments de choses" violemment colorés. Il peint des images familères, des pamphlets politiques ( tels F-111, tableau-manifeste par lequel il s'engage contre la guerre du Viêt-Nam (1965) ou Quatre Femmes nucléaires, contre l'atome (1983). A la fin des années soixante, il participe aux recherches de l'Op-Art, travaille le plastique et découpe ses oeuvres en lamettes pour que l'on se promène au travers. Depuis 1976, il se veut "peintre à l'ancienne" et compose des peintures-montages glacées et raffinée. En 1995, il entreprend une série de constructions en papier ( New Paper constructions). En 1999, il crée de nouvelles peintures, abstraites et trés colorés ( série Speed of Life, 1999-2006) et, en 2007, présente les Times Blades où apparaissent lettre et chiffres.