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George Condo



\" Mon principal désir est bannir toutes les affectations insipides de la vie de tous les jours : celles qui s\'accrochent comme des parasites, jusqu\'au dernier instant, à la toile blanche et vierge (...). Représenter le \"ça\" comme \"ça\", c\'est ça la victoire\".


Né en 1957 à Concord aux Etats-Unis. George Condo arrive à New York au début des années quatre-vingt et travaille à la factory d\'Andy Warhol. Sa première exposition personnelle à lieu en 1983. Il décide alors qu\' \" à l\'intérieur de ce qu\'ils appellent la mort de la peinture, il y à plus de vie que dans ce qu\'ils appellent la vie\". Il vit et travaille à New York.


Georges Condo investit l\'histoire de l\'art et en donne sa version \" asbtraite-figurative\". Il correspond librement avec un imagier \"préexistant\" ( Velàzquez, David, Picasso, Bacon, Dali, Pollock, ect.) pour éclairer et mettre en perspective ses visions des corps et des espaces. Il peint des portraits, des vanités, des natures mortes, \" toute une collection de chose\". Puisque peindre, c\'est être et dire, il s\'autorise l\'image parfois la signature à l\'endroit de la toile, et même la désignation par un titre. Felix Guattari disait de lui : \" bref, vous ré-inventez l\'art moderne, plutôt que de le nier massivement. Vous démontrez par votre \"passage à l\'acte\" inconscient que la peinture, en tant que processus novateur de production de subjectivité, est encore et toujours possible, à la condition d\'être reprise à l\'état naissant.\" Depuis les années quatre-vingt-dix il réalise également des sculptures (têtes) et des collages (Lies, lies, lies, 1997). Plus recemment, il crée la série des portraits Lost in space, en hommage aux musiciens de Jazz.